Thursday, November 13, 2008

Éditions Cornélius

En préparation pour la séance de mercredi, j’ai lu Snatch Comics de Crumb. Ma première impression : la bouche-bée. Mon impression après un peu de réflexion : rester avec la bouche-bée en appréciant les sens sous-jacent de la bédé. Le but de Crumb était bien-sûr celui-ci. Il est née en 1943 et est devenu un des personnages les plus importants de la bande dessinée underground américain dans les années 1960-70. Snatch Comics est typique de son style de caricatures, qui rigolent avec plusieurs éléments sociaux et personnels : les inhibitions, les difficultés relationnelles, les frustrations, tout de minable dans la condition d'homme, la libération des femmes, le rapport entre homme et femme, la question d’ethnicité, etc.


Quelques influences de Crumb: William Hogarth, Walt Disney, George Herriman, et E. C. Segar



Un autre personnage célèbre de Crumb : Fritz le chat.


L’intervention de Jean-Louis de Cornélius

J’ai appris beaucoup sur l’opération des petites maisons d’édition indépendante. Ce qui m’a frappé le plus c’était que Jean-Louis c’intéresse plus avec la qualité des BDs qu’ils choisissent, la production (ou la reproduction) bien fidèle aux désirs du dessinateur, et « l’éducation » des lecteurs de Cornélius qu’avec l’argent. C’est une logique très différente de celle, plutôt économique, qui guide les décisions des grandes maisons d’édition.

C’était aussi intéressant de voir comment Cornélius choisit les bandes dessinées qu’ils publient. Ils ont trois spécialités : la création de nouvelles BDs, la traduction, et la restauration (où se trouve le Snatch Comics de Crumb).

Comme Lisa Mendel, il a aussi soulevé quelques points qu’on a discutés en classe. Par exemple, il a expliqué le cycle des lecteurs. Les enfants lisent les BDs pour les enfants et après arrêtent. Quelques gens lisent les BDs plus intellectuels quand ils sont plus âgés, plus pour faire parti de leur group de pairs. L’arrivé des enfants, cependant, gâche tout, selon Jean-Louis, parce que les adultes n’ont plus de temps pour lire. Cela l’intéresse parce que Cornélius publie les BDs pour les adultes parce que contrairement aux enfants, ils peuvent choisir ce qu’ils lisent.

Un dernier point : sa critique des journalistes médiocres par rapport à une société médiocre a été peut-être un peu dure, mais juste quand-même.