Tuesday, October 14, 2008

Réflexions sur la Lecture


Style Réaliste


Style « gros nez »
(plutôt considéré comique)

Florence Cestac



Même si il y semble exister une très grande différence entre le style réaliste et le style comique, quelques dessinateurs mélangent les deux styles dans la même bande dessinée.

Le Petit Christian (Blutch, ou Christian Hincker)


Chat du Rabbin (Joann Sfar)





Couleur vs. Noir et blanc




En 1940, Will Eisner a crée The Spirit, une série qui est représentatif de ses

techniques : cadrage cinématographique, suggestion du temps qui s’écoule, du son, etc.


Hugo Pratt



Le dessinateur Mattotti utilise les couleurs pour donner de la signification au dessin. Dans sa BD appelé Feux, les couleurs représentent les sentiments.





La Vallée des Roses, de la série Théodore Poussin, par Frank Le Gall



Le Dessin (Marc-Antoine Mathieu)

« Le choix s'est fait naturellement, parce que je dépeints des systèmes plutôt que des personnages. Je prends de la distance avec la couleur, qui est pour moi trop affective. A mon sens, le noir et blanc est le seul moyen d'expression qui autorise une liberté au regard, alors que la couleur le bloque. Et puis le noir et le blanc sont des champs qui ouvrent à l'imaginaire. Ils relèvent de la suggestion plus que de la démonstration. » -Mathieu

Entretien avec Marc-Antoine Mathieu



Voir le tableau pyramidal de Scott McCloud (L’Art Invisible)



Les Parodies

Superdupont (Gotlib)


Une parodie des super-héros des bandes dessinées (surtout Superman)


Tintin



Complexe vs. Simple


Bilal et Gir


Reiser


Comme Pomier a dit, quelquefois le style du dessin est simple, mais le sujet ne l’est pas, vice versa. Par exemple, Johnny Hart, un dessinateur américain a crée des séries polémiques, mais son style est « simple. »

B.C.

Un réaction à ce strip dans un journal américain

(Los Angeles Times)


Réflexions sur la Lecture

D’abord, j’aimerais citer Pomier pour montrer exactement ce que j’ai éprouvé en lisant Monsieur Ferraille : « Il est par ailleurs fréquent que le lecteur de bande dessinée soit bousculé dans ses habitudes de lecture… » (74) Dans mon dernier affiche, j’ai dit que j’ai été choqué et un peu dégouté quand j’ai commencé à lire Monsieur Ferraille mais après je suis habitué. Pour mettre ce sentiment dans le contexte des chapitres dans Pomier, j’ai été « bousculé, » mais j’ai enfin trouvé le bon code pour lire la BD satirique.


La question du rapport entre le texte et l’image d’une BD

Pour la plupart des fois, les deux modes d’expression sont des complètements dans les bandes dessinées ; on ne peut pas comprendre l’un sans l’autre. Mais Pomier a présenté un cas intéressant ou les mots font partie de l’image : la série Philémon de Fred (Fredéric Othon Theodore Aristidès).


L’organisation de la planche, les ellipses et l’espace inter-iconique

Pomier présente deux opinions différentes sur le rôle de l’espace blanc entre les cases de la BD, ou l’espace inter-iconique. Des gens comme Frederik Peeters et Scott McCloud, pensent que l’espace blanc montre le passage d’un temps ou d’un espace à l’autre. Delon eux, l’espace maintient l’élan et la continuité de l’action dans la bande dessinée. Cela peut se voir dans leurs œuvres :
En revanche, il y a des gens, comme Thierry Groensteen, qui n’attribuent aucune importance à l’espace inter-iconique.
J’ai trouvé un site Internet qui explique un peu plus que Pomier l’espace inter-iconique. Il montre que par rapport au temps, l’espace peut représenter une durée fixe, variable, une parenthèse ou la simultanéité. Il y a des exemples pour chacun et beaucoup d’autre information utile pour l’analyse de la BD.
Voir le site.


L’utilisation conventionnelle, décorative, rhétorique, et productrice de la planche